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Improbable, certes, mais possible ; en tout cas dans la tête des décideurs à grande « hauteur de vue ». Ce n’est pas nouveau, Combe jaillet 1 puis CJ2 sont encerclés par une aire de protection du biotop (APPB). Du grillage les sépare tout de même et ce serait exactement la même situation sur CJ3.
Exemple de raisonnement absurde, extrait de l’étude d’impact page 259 : »Cet impact est donc considéré comme nul à très faible, d’autant plus qu’aucune espèce patrimoniale n’est concernée. » Comment répondre à ça ? Ce n’est pas l’APPB qui est visé ici mais le site lui-même, car jamais dans ce document l’APPB n’est considéré comme un enjeu, bien que seulement l’épaisseur d’un grillage les sépare. En quoi les résultats de cette étude, sur un site réputé « artificialisé » par Les Granges-Coved (moto-cross), absoudrait le projet d’en réaliser une sur ce qui entoure le site du projet et qui, du point de vue environnemental, est d’une toute autre valeur (APPB) ?
C’est écrit dans le dossier, document 19, « risques sanitaires », page42 : « (…) campagnes de dératisation (…) ». Il y a des rats et il semble que seuls les batiments soient dératisés ! Les ISDND attirent les rats, ce n’est pas surprenant. Il attirent aussi des oiseaux aux mêmes « performances », par l’odeur alléchés. Que reste-t-il de la flore et de la faune remarquables de cette aire. Dans quel état est aujourd’hui l’APPB avec la présence de ces « nuisibles », opportunistes et omnivores, invités par CJ1 et CJ2 ? Notez que la MRAe n’a pas émis d’avis sur le dossier coved … MRAe = Missions Régionales d’Autorité environnementale … Bien qu’ils ne soient pas tenus de le faire, comment peuvent-ils ne pas s’exprimer sur un tel projet ? On nous laisse tomber, il semble bien …
Un écosystème vu par wikipedia : « En écologie, un écosystème est un ensemble formé par une communauté d’êtres vivants en interrelation avec son environnement. Les composants de l’écosystème développent un dense réseau de dépendances, d’échanges d’énergie, d’information et de matière permettant le maintien et le développement de la vie. » Nous adhérons évidemment !
Tout cela n’est possible que si l’homme n’y intervient pas ou peu et laisse justement tout cet ensemble se gérer sans notre intervention. Ce serait le cas de l’APPB Roussas si alentour, hors aire protégée, l’environnement y était tolérant. On ne peut pas dire que ce qui se passe dans une ISDND est tolérant au vivant, sauf aux micro organismes qui produisent le méthane. Comme aucune étude n’a été menée dans le cadre du projet CJ3, il fait beau jeu d’affirmer que l’impact des ISDND y est nul, comme dit dans l’étude d’impact.
Les bruits, vibrations, lumières, poussières, odeurs, gaz méthane, co2 et autres saloperies en concentrations variables, issus du site en projet : Impact nul ? Savez-vous comment les petites bêtes, et pas seulement les insectes mais tous les êtres vivants y compris vous et nous, se reconnaissent dans la nature ? Par des sons dans l’air et le sol, des lumières et aussi par les odeurs ! COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ELLES SE RETROUVENT dans cet univers alors que leurs sens sont saturés d’informations qu’elles ne reconnaissent pas ? Un enfant de 8 ans comprendrait ! Et vous croyez que notre espèce est différente ? Comment pouvez-vous encore croire à cette fable selon laquelle nous sommes si forts que nous n’avons pas besoin des écosystèmes multiples qui nous entourent. Depuis la nuit des temps c’est pourtant ce qui se passe : Nous pouvons vivre parce qu’une infinité d’êtres vivants nous ont préparé le terrain, chaque jour, et ils continuent encore et encore. CJ3 est l’exemple même de ce qu’il ne faut plus faire. Savez-vous pourquoi il n’y a plus d’oiseaux ou si peu, dans la région, pourquoi les abeilles meurent en masse, pourquoi la bio diversité s’effondre ? Parce que la pression est trop forte, à force de nier ou minimiser ce qu’on fait subir à la nature. Le principe du cliquet …
Tout l’enjeu est là et ils sont en train d’hypothéquer notre avenir ; pas seulement des Gontardiens et des voisins mais de l’humanité toute entière, par touches successives de petits pas, certains diront « coups de canif », toujours dans le même sens comme un cliquet, vers plus de déchets, plus de pollutions, plus de risques, plus de déboisement, plus de saletés cachée sous le tapis, plus de surfaces potentiellement agricoles artificialisées, plus d ‘épuisement des ressources, plus d’énergie consommée. Tout ça pour quelques pépettes pour le village des Granges endetté jusqu’aux oreilles. Tout ça pour les actionnaires de Coved qui se foutent éperdument des incidences de leurs comportements d’un autre âge. Ces sites d’empilement, à répétition dans notre environnement proche, sont le signe que quelque chose « déconne » et nous échappe.
Pour ce qui nous concerne localement, les enchaînements d’extensions et d’installations Donzère-Suez, Allan, CJ1, CJ2, CJ3, CJ4?, CJ5?, ONT UN IMPACT sur l’APPB et les ZNIEFF ! L’APPB est menacé ou déjà vidé de tout intérêt. Mais comme il n’y a pas d’étude prévue … Les ZNIEFF, bien que non protégée, ont coûté de l’argent lors de leur étude. Ce ne serait pas un impact économique, ça ?
Nous avons déposé ça sur le registre informatisé de la préfecture :
Voisinage ISDND et APPB
Il est écrit dans le dossier soumis à l’EP, document 19, « risques sanitaires », page42 : « (…) campagnes de dératisation (…) ». Il y a des rats et il semble que seuls les bâtiments soient dératisés ! Les ISDND attirent les rats, ce n’est pas surprenant. Il attirent aussi des oiseaux aux mêmes « performances », par l’odeur alléchés. Que reste-t-il de la flore et de la faune remarquables de l’aire protégée par APPB ? Aucun PPA n’a émis d’avis en rapport avec l’APPB, et encore moins sur son état.
Question : Pourquoi ce silence assourdissant, de toute part, sur cette aire remarquable ?
Question : Où est l’étude qui aurait actualisé nos connaissances sur son état de santé, après des dizaines d’année de proximité des ISDND ?
Nous savons bien que si nous devions, et nous le demandons, refaire une étude d’inventaire sur la ZNIEFF (hors périmètre ISDND), et sur l’APPB, nous ferions le constat d’un désastre.
Nous demandons des éclaircissements sur cette question. En effet, les documents du projet affirment l’absence d’impact de l’ISDND en dehors de son périmètre protégé par un grillage. Les mots ne sont pas les mêmes mais le sens,lui, est identique. La question est cruciale car il y va de notre propre survie si nous ne sommes même plus capables de respecter une aire protégée qui se trouve juste devant chez nous. Si c’est notre mode de vie qui produit ce désastre, alors changeons de mode de vie avant que la vie nous abandonne ! Ça a déjà commencé !
Il n’est pas pire sourd que celui qui ne veut pas voir, et inversement. Souriez au moins une fois par jour !